« Action d'environner » Émile Littré

Aujourd’hui, j’ai donc décidé de rédiger mon premier article sur une question qui est essentiel, à savoir : Qu’est-ce que l’environnement ?

On en parle à tous les coins de rue, les médias se sont appropriés le terme, alors il me semble juste d’en donner une définition claire et précise sans s’attarder sur des détails extravagants.
Je me suis donc précipité sur mon triste LE PETIT LAROUSSE ILLUSTRÉ de 1996 - qui mourrait sur une étagère en vomissant ses regrets d’avoir vu de sa vie poussiéreuse de dictionnaire le combat gagné de son grand frère, vous l’aurez compris nous ne citerons pas le victorieux virtuel - afin d’y relever la définition qui s’impatiente de n’avoir fort probablement jamais eu le privilège de se montrer à des yeux avides de connaissance.

On y trouve, en ce qui nous concerne, la définition suivante :
Ensemble des éléments naturels et artificiels qui entourent un individu humain, animal ou végétal, ou une espèce.

L'environnement est perçu et pensée comme un tout, comme un ensemble de conditions virtuelles, naturelles et culturelles localisées. La réalité humaine est complexe dans ses débordements entre le réel et le symbolique, il est d’autant plus évident dans une telle délimitation qui peut différer d’une culture à l’autre. La limite physique entre l'individu et ce qui est autour de lui est difficile à déterminer.

Ce n’est que récemment que le mot environnement a pris son sens actuel.

Les définitions courantes du XXe siècle évoquent l'environnement naturel comme le milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air, l'eau, la terre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations.

L'environnement serait donc le milieu dans lequel l'individu évolue, ce milieu incluant l'air, l'eau, le sol, leurs interfaces, les ressources naturelles, la faune, la flore, les champignons, les microbes et les êtres humains, les écosystèmes et la biosphère. L'environnement est l'ensemble des conditions naturelles et culturelles qui ont un impact direct ou indirect sur les organismes vivants et les activités de l’homme. C’est cette explication qui a été largement diffusé depuis la création des ministères de l'environnement, et des lois de la protection de l'environnement dès le début des années 70.

C’est à la fin du XXe siècle, notamment en politique mais également dans les milieux associatifs, que le sens fait référence à la naturalité d'une partie de l'environnement modifié par l'homme (du aux impacts croissants du développement et des pollutions). Cette modification de ce système de ressources unique ne peut pas se renouveler ou alors difficilement et lentement.

L’émergence des mouvements associatifs et politiques dits écologistes, environnementalistes ou verts montre le réel souci humain pour l’environnement. Ces mouvements envisagent une nouvelle société évoluant de manière à rapprocher le développement humain et une bonne gestion de l'environnement. On parle de la notion d'écologisme, incontestablement de plus en plus présente et reconnu dans notre société comme l'atteste le relatif succès des Verts en Europe et les sondages qui depuis quelques années classent l'environnement au 1er, 2e ou 3e plan des préoccupations avec le chômage et la lutte contre l'insécurité.

Du point de vue des sociologues, l'environnement est aussi l'environnement humain constitué par la famille, les amis, la tribu, le quartier, le village, ou tout groupe, collectivité et société. La prise de conscience de l'existence d'un environnement fini et fragile méritant notre intérêt et une protection semble s'être renforcée dernièrement notamment avec les nouveaux médias et outils. C'est le cas particulièrement de la télévision et ses nombreux documentaires naturalistes, mais aussi la photographie aérienne…

Le terme environnement est pour ces raisons contesté par certains écologistes et écologues. Ils parleront plutôt d'écosystèmes, de biosphère, ou encore de symbiosphère.

De nombreux événements récents ont mis en évidence des problématiques diverses affectant la planète. Parmi ceux les plus fréquemment cités : le réchauffement climatique lié à l'effet de serre, le trou de la couche d'ozone, la déforestation, la régression accélérée de la biodiversité, la gestion des déchets, le problème des ressources en eau… Mais il y a des situations plus alarmantes qui appellent une action d'urgence : c’est le cas de la surpêche, la destruction des forêts, le recul de la biodiversité, le changement climatique, les produits chimiques présents dans l'environnement, la pollution de l'air et des eaux, le niveau atteint et à venir des transports, etc.

Les journées mondiales ou internationales sont des journées clés pour les militants qui persiste à crier haut et fort que chaque cause ne devrait pas être pointer du doigt qu’une seule journée sur 365 jours Mais elles restent tout de même importantes dans la sensibilisation d’une plus grand nombre. Elles sont officialisées par l'Organisation des Nations unies. On trouve parmi ces journées – par exemple – le 5 juin : Journée mondiale de l'environnement, 22 septembre : Journée sans voiture, fin novembre : Journée sans achat, non officialisée, initiée par des associations, etc.

En France, les associations peuvent être « agréées au titre de l'environnement » par le ministère de l'Écologie et du Développement durable. Ce sont des associations régies par la loi de 1901 qui contribuent à révéler des problèmes ou à trouver et tester des solutions dans les domaines de la protection l'environnement.

N.B : L’environnement bénéficie d’un droit dit de code de l'environnement ou éthique de l'environnement. Le terme environnement ne doit pas être confondu avec le terme écologie, qui fait référence à la science des processus et cycles de vie dans le monde naturel, sans se limiter à l'humanité.

Sources, références et liens utiles:

Environnement sur Wikipédia

www.worldometers.info/fr/ --> statistiques mondiales en temps réel

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